Connaissez-vous bien le Québec ?

En ce jour de célébration de la fierté québécoise, nous vous invitons à tester votre connaissance du Québec en répondant au jeu questionnaire préparé par le Mouvement national des Québécoises et des Québécois sur la page Web de la Fête nationale.

Que vous soyez débutant ou expert, vous apprendrez sûrement de nouvelles choses  !

 

Montréal + été = la ville des rêves

Les parcs sont le point de rencontre des familles et des groupes d'amis. (photos: http://instagram.com/thata_thata)

Les parcs sont le point de rencontre des familles et des groupes d’amis. (photos: http://instagram.com/thata_thata)

Ce billet est dirigé à toi qui viens d’arriver à Montréal ou qui passe son premier été dans cette ville des merveilles.

Le journal montréalais gratuit 24 heures a préparé un cahier complet qui liste les options d’activités à faire pendant la saison la plus pleine d’énergie. (Cliquez pour voir le reportage au complet).

La plage de l'Horloge au Viex Port.

La plage de l’Horloge au Vieux-Port.

Durant l’été, on voit une Montréal fleurie, pleine de vélos dans les rues, des petites motos vintages, des festivals (gratuits et payants) partout, des plages, des couleurs, des gens souriants et du soleil jusqu’à environ 21h.

Alors rester chez vous n’est pas une option cet été. Allez dehors pour voir ce que la merveilleuse ville de Montréal vous a préparé !

 

Être fini VS avoir fini

Thais et moi avons bientôt terminé notre formation scolaire… Ça sent les (courtes) vacances !!!

Aujourd’hui, alors qu’elle mettait le point final à l’un de nos travaux d’équipe communs, Thais m’a dit :

« Je suis presque finie. « 

Ce à quoi j’ai répondu en souriant :

« Ah non, c’est vendredi soir que tu seras presque finie. Pour le moment, tu AS presque fini. »

Quelle est donc la différence fondamentale entre ÊTRE ou AVOIR fini ?

Dans le contexte de terminer une chose, un projet, on doit utiliser AVOIR FINI.

  • J’ai presque fini mon travail.
  • Tu as terminé de faire tes valises ?
  • Vous avez fini de vous chicaner?

 

Quant à l‘expression « ÊTRE FINI(E) », cela veut dire :

  • être épuisé(e)
  • avoir tellement trop d’alcool et être très saoul(e)
Photo de Luigi et Mario saoul

Photo par Marc Flores

À l’approche de la fête de la St-Jean-Baptiste et de la fin des classes, on vous rappelle que « La modération a bien meilleur goût« .

 

Mon premier match de hockey dans une taverne québécoise

Écrit par Javier Darío Montoya Martínez

J’ai aussi des chandails rouges, je le jure!

Mon histoire avec le hockey, comme toutes les histoires des personnes qui s’initient aux sports, est une histoire d’amour et de drame. J’habite à Montréal depuis janvier 2013, où un hiver puissant m’a souhaité la bienvenue, comme tous les hivers québécois.

Mais, qu’est-ce que je savais du hockey auparavant ? Au-delà de lire quelques nouvelles de l’équipe des Canadiens de Montréal dans le journal ou d’écouter leurs publicités à la télé, pas grand-chose. Donc, samedi dernier a été la première fois que j`ai passé le temps devant un écran en déchiffrant ce qui arrive lors d’une partie de hockey. 

Auparavant, ma timidité m’a empêchée d’aller seul dans une taverne pour découvrir le sport national des Canadiens. Heureusement, une amie Québécoise a brisé la glace et a décidé de nous donner rendez-vous (moi et un groupe de nouveaux arrivants) dans une taverne. Imaginez-nous, huit débutants, qui avant la rencontre ne savaient presque rien sur le hockey, sinon que c’est un sport d’hiver.

Ce jour-là, l’hiver était déjà terminé. Le match qui allait avoir lieu faisait partie de la ronde des séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey (LNH). Un jour magnifique annonçait l’arrivée du printemps et j’ai décidé de porter pour la première fois cette année mon t-shirt préféré : brun et jaune. Mauvaise idée ! On jouait contre les Bruins de Boston et je ne le savais pas.

Dès le premier instant mes camarades ont remarque ma faute et ils étaient prompts à souligner ma culpabilité si l’on perdait. J’ai eu peur, mais heureusement pour moi est venu le premier pichet de bière (et agréablement pour tous, les verres étaient stérilisés).

En un clin d’œil, les Bruins ont compté trois buts – que j’ai insisté appeler « Gol« – (note de Lidéatrice : en fait, les Québécois disent souvent « goal », eux aussi, qui est l’emprunt francisé du mot anglais). Après le troisième but, les gens ont pensé de nouveau à mon t-shirt, mais j’ai réfléchi : « OK, on va voir si c’est ma faute« , et dans une rapide visite aux toilettes, j’ai mis mon t-shirt à l’envers.

Mon geste a été bien reçu et je pense que les dieux du hockey finalement ont eu pitié, car les Canadiens ont enfin marqué leur premier but. Mais mon t-shirt n’est pas magique, finalement on a perdu 2 – 4.

Pour voir une vidéo résumant le 5e match de la série éliminatoire Canadiens / Bruins, cliquez ici.

Le match a passé vite et avec les cris, la bière, les mouvements vertigineux de caméra et la publicité qui apparait soudainement… Parfois je me sentais perdu, mais au-delà des règles et la lutte contre le chronomètre, j’ai trouvé la passion, ce sentiment bouillant au cœur des gens, cette ferveur des sports populaires. C’est un sentiment de pays, une chose qui émerge dans des rues des quartiers et qui s’étend à tous les aspects de la vie en se transformant en un trait identitaire.

139 ans après la première partie de hockey organisé par James Creighton à Montréal, j`ai retourné chez moi avec une question dans la tête, la même question que j’ai trouvée ensuite dans un livre : comment un sport né sur des étangs gelés peut-il ainsi enflammer les cœurs d’une contrée aussi froide ?[1]

Go Habs go !

Le but de Max Pacioretty lors du premier match de la série éliminatoire.


Pour en savoir plus sur le hockey : 

[1]McKinley, Michael. Un toit pour le hockey. Du sport au spectacle, un siècle d`histoire 1875-1972. Édition Hurtbise. Montréal, 2001. 15

Le vocabulaire du temps des sucres

Intérieur d'une cabane à sucre

Un homme s’occupe de l’évaporateur de la Cabane à sucre Dupuis. | Photo  par Emmanuel Huybrechts  [CC-BY-2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0)%5D, via Wikimedia Commons.

Nous avons trouvé, sur le site Web de l’Érablière du Lac-Beauport, un recueil très complet de termes qui sont utilisés dans le contexte du temps des sucres. Nous présentons ci-dessous quelques termes tirés de ce lexique, mais nous vous invitons à consulter le site pour apprécier toute la richesse du vocabulaire associé à la production du sirop d’érable.

Acériculteur : personne qui exploite une érablière.

« Aller aux sucres » : expression qui signifie « visiter une sucrerie (cabane à sucre) ».

Beurre d’érable : sucre d’érable de consistance molle, que l’on peut tartiner.

Bordée des sucres (ou tempête des sucres) : forte précipitation de neige qui n’arrive qu’une fois pendant la période des sucres.

Cabane à sucre : bâtiment de bois avec un toit percé (pour évacuer la vapeur) dans lequel on fait bouillir la sève d’érable pour en faire du sucre, du sirop, de la tire, etc.

Canne de sirop : boîte de conserve contenant du sirop

Caribou de cabane : boisson alcoolisée, composée d’une pinte de vin rouge, dix onces de whisky et coupé avec du réduit (voir définition)

Chalumeau tube de bois, métal ou plastique, qui est placé dans le trou percé dans l’érable (entaille) et qui dirige la sève vers le seau.

Courir les érables  / Faire la tournée des érables : récolter l’eau d’érable dans les seaux et la porter à la cabane.

Eau d’érable : sève sucrée qui s’écoule des érables pendant la période des sucres

Entaille : trou percé dans l’arbre pour y enfoncer le chalumeau. Verbe : entailler.  « Nous avons entaillé nos érables hier ».

Érablière : Forêt où poussent les érables et où l’on trouve souvent une cabane à sucre.

Évaporateur : poêle servant à faire évaporer l’eau d’érable pour en faire du sirop.

Faire bouillir : c’est l’ensemble des actions faites lorsque la sève d’érable est chauffée dans l’évaporateur.

Partie de sucre : Fête printanière où l’on se rend à la cabane à sucre pour se régaler d’un bon « repas de cabane » arrosé de sirop d’érable et terminé par de la tire sur la neige.

Réduit : eau d’érable bouillie mais n’ayant pas encore atteint le stade de sirop. Le réduit peut être servi comme breuvage, accompagné ou non d’alcool.

Sirop de poteau : sirop d’érable de mauvaise qualité, ou alors une imitation de sirop d’érable. L’image qui a inspiré cette métaphore veut que le sirop, au lieu de provenir d’un érable, viendrait d’un poteau de téléphone !

Sucrerie : synonyme de cabane à sucre.

Temps des sucres : Saison de la production du sirop d’érable.

Tire : sirop d’érable épaissi, de texture collante. On peut servir la tire chaude sur la neige : elle fige au contact du froid et on peut la manger à l’aide d’un bâtonnet de bois.

Tubulure : dans les grandes érablières, l’eau d’érable est récoltée par un système de tuyaux en réseaux.

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À lire aussi sur Mitaines & Gougounes : La cabane à sucre

L’hiver 2013-2014 : le plus « frette » en 20 ans !

Photo par : LaMetropole.com

Photo par : LaMetropole.com

Voilà, le printemps est officiellement arrivé aujourd’hui !

Selon cet article du canal météorologique Météomedia, l’hiver 2013-2014 est passé à l’histoire comme étant le plus froid depuis 20 ans !!! En langage québécois, on peut dire « qu’il a fait frette en sale » !

Les météorologues ont enregistré cet hiver des températures sous les normales de saison dans toutes les régions de la province. La dernière fois que les Québécois ont ressenti un tel froid a été l’hiver 1993-1994 (qui, lui, a été nommé l‘hiver le plus froid depuis… 100 ans !).

Il a fait tellement froid cet hiver que même les puissantes chutes Niagara ont partiellement gelé.  Regardez cette vidéo de Naturally Niagara.

La bonne nouvelle ?

Il semblerait que ce cycle de froidure ne revienne que tous les 10 à 20 ans. On devrait donc être tranquille pour un petit moment.

De mon côté, j’ai tenu à féliciter mes amis néo-Québécois pour avoir bravement survécu à cet hiver particulièrement froid en leur remettant une « médaille » faite maison. Bravo à tous pour votre courage ! Vous avez survécu !

medaille hiver le plus froid

La médaille des braves néo-Québécois qui ont bravé l’hiver 2013-2014