Testez votre niveau de « français québécois » avec les Têtes à claques

Image: tetesaclaques.tv

Image: tetesaclaques.tv

Quand on est débutant en français et que la curiosité court dans nos veines, on découvre plusieurs outils pour arriver plus rapidement au but. À ce moment là, tout matériel visuel et auditif devient notre meilleur ami – oui, on est comme des enfants qui réapprennent une nouvelle langue… Ce n’est pas grave !

Que vous soyez experts ou plus ou moins bons en français, je vous lance le défi d’embarquer dans les vidéos des Têtes à Claques en essayant de tout comprendre ! (Vous verrez, c’est amusant.)

Pour ceux qui ne connaissent pas les Têtes à claques, il s’agit d’un site humoristique québécois créé en 2006 par le publicitaire Michel Beaudet.

Les vidéos mettent en vedette différents personnages humoristiques, des situations drôles, et surtout l’accent québécois dans des contextes quotidiens.

Voici un exemple bien à propos pendant cette période de séries éliminatoires au hockey…

Ça vous plaît ? Si cela vous tente, vous pouvez créer votre propre vidéo en moins de deux minutes !!!

Alors, racontez-nous, quel est votre niveau de compréhension ?

Les premiers pas lorsqu’on a immigré au Québec (partie 1)

Photo: ebay.com

Lorsque vous arrivez au Québec, il faut organiser une série de documents et d’autres détails qui peuvent composer une énorme liste.

Pour faciliter cette démarche, voici une série d’endroits à contacter qui se feront plaisir de vous aider :

  • Liste d’organismes d’aide aux nouveaux arrivants : vous trouverez ici une centaine d’organismes communautaires reconnus pour vous soutenir, de façon gratuite, dans les démarches d’intégration au Québec. Aide à la recherche d’un logement; information sur l’obtention des documents, cartes et permis essentiels; soutien à l’installation et à l’intégration; information sur les services publics; cours de français à temps plein et à temps partiel (aussi connu comme Francisation); médiation interculturelle; etc.
  • Séance de groupe sur les premières démarches d’installation (personnellement, je ne l’ai pas fait, mais je connais plusieurs personnes que oui, et normalement les commentaires sont positifs) : elle s’adresse aux personnes arrivées dernièrement au Québec et qui possèdent déjà une bonne maitrise du français. Cette formation est offerte dans cinq villes : Montréal, Laval, Longueuil, Québec et Gatineau.
  • Séance d’information pour comprendre le monde du travail québécois : elle s’adresse aux nouveaux arrivants au Québec qui maîtrisent le français et qui habitent déjà dans la province. La formation est donnée dans les villes de Montréal, Laval, Longueuil, Québec, Sherbrooke et Gatineau, le jour ou le soir, ou encore, le soir et la fin de semaine.  Faites vite votre inscription, parfois les files d’attente sont longues!

Cette vidéo donne un aperçu sur les formations listées en haut et leurs objectifs par rapport aux nouveaux arrivants. Comme vous le savez très bien, tout soutien est super bienvenu au début.

Savez-vous que la participation à tous les modules permet d’obtenir une attestation qui donne accès à certains services spécialisés d’Emploi-Québec, notamment des services d’accompagnement dans les démarches d’emploi?

En plus c’est une excellente opportunité pour connaître des gens, souvent du même domaine que vous, et pour agrandir votre réseau.

Alors hop ! n’hésitez pas à faire ce premier pas. 🙂

« Lâche pas la patate ! »

Patates, pommes de terre

Photo par Scott Bauer (USDA ARS) via Wikipedia

C’est l’une des expressions francophones les plus drôles, à mon avis !

Mais qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

Commençons par décortiquer la phrase :

  • « Lâcher » veut dire « cesser de tenir ou retenir une chose », ou en plus court « laisser tomber ».
  • « Patate » est le nom familier donné à la pomme de terre.

« Lâche pas la patate » veut dire ne pas abandonner, tenir bon, persévérer malgré les difficultés.

Lache pas patate livre

Le recueil de mots et d’expressions francophones « Lâche pas la patate » de Marie Treps, aux édition Le Sorbier.

Cette expression serait utilisée au Québec, en Ontario (par les franco-ontariens) et en Louisiane (États-Unis).

Justement, parlant de la Louisiane, le chanteur cajun Jimmy C. Newman a lancé son tube « Lâche pas la patate », qui se vendit à plus de 200 000 exemplaires au Canada.

Avertissement : cette chanson est un véritable ver d’oreille ! Si vous êtes comme moi, vous la fredonnerez toute la journée.

Vous n’avez rien compris aux paroles ? Ne vous en faites pas, moi non plus !  Je vous invite donc à cliquer sur ce lien pour les découvrir : CajunLyrics.

« Lâche pas la patate… Hey ! Lâche pas la patate. »

 

publicité Valentine "Lâche pas la patate"

Publicité des restaurants Valentine utilisant mon expression préférée.

 

« En avril, ne te découvre pas d’un fil… »

Tempête d'avril 2014 |  © Mitaines & Gougounes

Le sage qui a inventé cet adage devait sûrement vivre au Québec…

Si plusieurs personnes se sont réjouies de la température chaude des derniers jours (une vingtaine de degrés à Montréal), nous avons tous grogné lorsque le canal météorologique MétéoMédia nous a annoncé une tempête de neige pour ce mercredi. Il y a quelques jours, on prévoyait même entre 15 et 40 cm de neige sur certaines régions du Québec… Heureusement, les prévisions actuelles sont (un peu) plus positives.

Neige prévue pour le 16 avril 2014

Prévision de neige prévue pour le 16 avril | Photo : MétéoMédia.com

Ce n’est pas pour rien qu’en français, on a associé le terme météorologique « dépression » au mauvais temps…

Mais tenons bon, chers amis ! Au Québec, il est coutume que l’hiver nous offre « généreusement » (je suis sarcastique) une dernière tempête avant les beaux jours. Les Québécois lui ont même donné de jolis noms :  « la tempête des sucres » ou « la tempête des corneilles » (bon, je dois avouer que ces appellations sont parfois précédées de quelques jurons à la québécoise). Normalement, cette dernière bordée de neige survient à la mi-mars, ce qui explique pourquoi le gouvernement québécois a rendu obligatoire l’utilisation de pneus d’hiver du 15 décembre au 15 mars. Pour s’encourager, rappelons-nous que que le 9 avril 2000, 38 cm de neige s’étaient abattus sur Montréal, alors que la ville de Roberval, au Saguenay-Lac-St-Jean, en recevait 78 cm…

Bonhomme de neige tanné de pelleter. Illustration par Michelle Six, via DeviantArt.

Illustration par Michelle Six, via DeviantArt.

« Il pleut à boire debout! »

Pluie sur Montréal

Ce soir, une averse de pluie s’est abattue sur Montréal. En quelques pas, une personne sans parapluie se retrouvait complètement trempée ! Cela m’a inspirée pour quelques expressions québécoises relatives à la pluie. Les connaissez-vous ?

« Il pleut à boire debout » : signifie qu’il pleut si fort que l’on pourrait boire simplement en ouvrant la bouche, la tête vers les nuages.

« Il mouille » : il pleut. Lorsque quelqu’un est trempé par la pluie, on peut aussi dire qu’il « est tout mouillé ».

« Il mouille à sieaux » : il pleut tellement fort, comme si la pluie tombait d’un seau (« sieau » est la version en ancien français, celui du début de la colonie).

« Il tombe des cordes » : il pleut fort, on dirait que des cordes de pluie tombent du ciel.

« Pleuvoir comme une vache qui pisse » : n’importe qui ayant vu une vache uriner peut imaginer la puissance de cette pluie qui tombe, c’est-à-dire : avec GRANDE intensité !

« Être trempé à la lavette » : lorsque nos vêtements sont tout détrempés, mouillés (d’eau ou de sueur). Peut-être entendrez-vous aussi « Être trempé jusqu’aux os », ce qui signifie littéralement que nous sommes trempés de partout, presque sous la peau !

Alors, pour bien s’armer contre la pluie printanière, il faut vous munir d’un bon parapluie, d’un imperméable (manteau de pluie) et des bottes d’eau (bottes de pluie).

Y a-t-il d’autres expressions relatives à la pluie que vous connaissez ? Partagez-les avec nous !

En français, SVP!

Je parle français

Mes chers amis, je vais vous confier un secret et si vous vous en reconnaissez, dites-le-moi, s’il vous plait !

J‘habite à Montréal depuis un peu plus d’un an. Bien sûr que mon accent portugais du Brésil est encore très chargé, mais avec le temps on comprend que l’important c’est de comprendre les autres et de se faire comprendre. Pas plus que ça !

MTL est ma ville de cœur (São Paulo aussi, bien sûr) surtout à cause de la multiculturalité qu’elle accueille… par contre, depuis que je suis arrivée, une des choses qui m’enlèvent le sourire du visage, c’est quand j’ouvre la bouche et qu’avant que je finisse ma phrase, l’autre personne me demande si je préfère parler en anglais.

« Non, je préfère en français s’il vous plait ! », c’est ma réponse.

On peut très bien nous établir à Montréal en parlant que l’anglais, mais moi non. J’ai choisi le français comme ma langue seconde et je veux l’améliorer à chaque jour. J’ai le droit, n’est-ce pas ?

Je ne ressens pas ce genre de comportement comme un préjugé ou comme quelque chose de négatif, mais ça m’énerve parce qu’à mon avis si je voulais parler anglais, je ne commencerais pas la phrase en français… juste une question logique pour moi.

Aujourd’hui je me sens à l’aise, mais ce sujet a été déjà un drame (pas très grand), surtout pendant les premiers mois quand mon niveau de français était débutant-intermédiaire.

Si je vous raconte cette histoire c’est pour vous encourager à faire le même ! Soyez fier de vous et de votre accent (le mien va très bien, merci) et de votre niveau de français (ou d’anglais). C’est dans la vraie pratique qu’on apprend !

L’importance de trouver sa communauté sur Facebook

Se trouver seul dans un contexte complètement nouveau, plein d’exigences et d’attentes – parfois posées par nous-mêmes – est de loin un super-ultra-méga défi. Je le sais très bien mes chers amis…

Comme vous le savez, des fois je me sauve de plusieurs situations compliquées grâce à ma curiosité inépuisable – des fois je me trouve tellement loin de trouver la solution et là je risque de paniquer, mais juste un peu ! Je suis humaine mais je déteste faire du drame et à ce moment j’essaie de me contrôler…

Bien, alors je vous raconte tout ça pour dire que j’ai trouvé sur Facebook une solution pour régler ce problème : des tonnes d’immigrants de plusieurs pays se retrouvent dans les groupes et c’est là qu’ils changent d’autres tonnes d’infos, dont la plupart sont très utiles. (De rien pour ceux qui ne les connaissaient pas 😉

Tout ce qu’il faut :

  • Avoir un compte Facebook (si vous l’avez déjà, ne trouvez pas cette info évidente, pour plusieurs elle peut être utile) ;
  • Dans la barre de recherche située en haut, écrivez (VOTRE NATIONALITÉ) en Montréal/en Canada/ Québec, etc., et vous allez trouver les options. Choisissez celle qui vous convient le mieux ;
  • Demandez l’autorisation pour participer à ce groupe.

Pour quoi je vous recommande de faire ça ?

  • C’est une des meilleures façons de connaître des gens qui sont dans la même situation que nous et qui normalement ont envie de nous aider ;
  • Vous allez probablement vous faire des amis, et encore plus : ils parlent notre langue, ils nous comprennent, ce qui nous aide beaucoup quand on est un nouvel arrivant ;
  • Vous pouvez poser tous les genres de questions. Il en a plein de gens qui ont probablement eu la même question que vous et ça va leur faire plaisir de vous aider ;
  • Les chances de perdre son temps en paniquant (ça sert à moi !!!) seront considérablement réduites…

Voilà ! Pas plus compliqué que ça !

Vous, de quelles communautés Facebook faites-vous partie ? Comment vous ont-elles aidées ? Partagez votre expérience avec nous !

Être dans sa semaine

femme règles

Photo par Getty Images via migrosmagazine.ch

« Excuse-moi si j’ai été un peu prompte quand j’ai répondu à ton courriel. J’ai très peu de patience quand je suis dans ma semaine. »

Cette expression est utilisée par les femmes pour signifier qu’elles ont leurs règles, leurs menstruations.

Il est cependant très impoli de demander à une femme si « elle est dans sa semaine ».

Voir aussi : J’ai ma semaine dans le corps !

Vraiment, ça commence à sentir le printemps !

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meteo Montreal 7 avril 2014 12 degres

Aujourd’hui, quand j’ai mis le nez dehors, j’ai vraiment senti que le printemps était arrivé sur la ville de Montréal.

Sur cette photo prise sur la rue Fabre, dans le quartier Rosemont-La Petite-Patrie, un vélo bien montréalais (notez l’utilisation d’une « caisse de lait » rose comme panier à l’arrière) attendait sagement, attaché à un poteau.  La neige fond de plus en plus sur les trottoirs, ce qui donne envie aux cyclistes de sortir leur vélo de leur hibernation.